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jeudi 19 janvier 2017

TRANSIT IMPROBABLE

C'était lundi, le 16 janvier,
journée élue par les médias la plus déprimante de l'année (authentique).

C'est en me rendant par le train, pour trois jours à Blois, y animer une "boutique de travail" (Work Shop" en brexitois)  dans la fameuse école de communications visuelles ÉTIC dirigée par ma belle blésoise préférée Cathy, que j'ai fait un arrêt incongru et insolite Aux Aubrais.

En effet, dix minutes après mon départ matinal de la gare d'Austerlitz, je me suis assoupi sur mon siège jusqu'à ce qu'une annonce grésillante et inaudible m'arracha violemment de ma douce torpeur. Le seul mot Orléans que j'avais pu saisir du baragouinage informe du speaker m'avez précipité, plâtreux, sur le quai pratiquement désert d'une des plus célèbre gare du réseau ferroviaire française : Orléans-Les-Aubrais. Ma correspondance pour Blois partait un quart d'heure  plus tard de la station suivante, « Orléans-centre » me garantissant une bonnne heure et demi de transit forcé au pays du blues profond et permanent. 

Merci à mon frère Louis de m'avoir alors incité à acheter la République du Centre au kiosque local pour rendre instructif et ludique mon temps d'attente obligé.

Et bien,
c'était très très très intéressant !


Entre Paris et Orléans c'est le paysage le plus "boring" d'Europe. 
(Boring : terrifiant d'ennui en langage brexitois). 

Silos à grains et usines pétrochimiques sont les seuls distractions
 mais un régal pour l'oeil curieux de sordide. 

Sortie de la gare des Aubrais, face. 

Sortie de la gare des Aubrais, gauche.
Le côté droit est à peu près identique mais il est inutile de gâcher de la pellicule... 

L'accueillant Buffet de la gare.
Refuge salutaire où la température affiche 11 degrés Celsius sous la soufflerie.

Heureusement que le joli petit logo du buffet nous sourit pour apprécier la séduisante formule à 2€ : un café SNCF + une viennoiserie SNCF.
 On aurait tord de s'en priver pas vrai !
( et de s'en piffrer n'est-ce pas ! )

Enfin de la compagnie !
Au bout d'une demi-heure, un couple de joyeux clients arrivent pour se restaurer. Les voyant plus tard repartir en automobile sans qu'aucun train de voyageurs ne soit passés, arrivé ni reparti, avant leur apparition j'en conclu que ce sont deux romantiques riverains venus profiter de la chaleur du lieu et festoyer d'un bon plat surgelé en amoureux. Il n'y a pas de mal à s'offrir une petite folie de temps en temps après tout. 

Vue du quai pendant les derniers instant de l'attente fébrile et impatiente du train libérateur qui mettra le maximum de kilomètres entre ce sinistre endroit et moi. 

Voilà, je vous laisse avec la lecture 
de la RÉPUBLIQUE du CENTRE du jour...
c'est très très très intéressant ! 
Régalez vous !

baci Baci , Damiano





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